Pourquoi entrer en maison de retraite ?

Par choix ou par nécessité, voici toutes les raisons qui poussent un nombre grandissant de retraités à entrer chaque année en maison de retraite:
Mener une vie sociale à travers des animations variées, en compagnie d’autres retraités.
Pouvoir participer à des activités thérapeutiques basées sur la stimulation cognitive.
Bénéficier d’un encadrement médical approprié à sa pathologie. Ainsi que d’une surveillance 24 heures sur 24.
Profiter d’un cadre de vie agréable, d’une restauration en collectivité avec une alimentation adaptée.
Se rapprocher de sa famille, en choisissant un établissement situé à proximité du domicile pour recevoir des visites plus fréquentes.

Le choix d’une vie sociale, pour en finir avec la solitude

Nombreuses sont les personnes âgées pour qui l’isolement pèse davantage que les maux de toutes sortes. Capables de s’accommoder d’une arthrose douloureuse, d’une baisse drastique de la vue, de l’ouïe, d’une perte de l’appétit, et plus fréquemment de la mémoire, alors que les plus gros soupirs sont réservés à ces longues heures de silence absolu. Se lever seul, déjeuner seul, s’endormir seul. Jour après jour. Nuit après nuit.

Un isolement dévastateur

L’isolement pèse, et tue parfois. Encore trop souvent. Comme en témoignent, ces chiffres toujours plus alarmants sur le taux de suicide des personnes âgées qui va en augmentant avec l’âge. Passant de 6,4 chez les 15-24 ans à 40,3 chez les 85-94 ans. (Taux de mortalité par suicide pour 100 000 habitants. Sources : Ministère des affaires sociales. 2015).
Ainsi, 3000 personnes âgées de plus de 65 ans mettent fin à leurs jours chaque année, malgré des plans de prévention ambitieux.
La solitude d’un domicile, où plus personne ne vient, reste la plupart du temps le dernier des décors.
La perte du conjoint, la maladie, et surtout la dépression, quand ce n’est pas parfois la peur de quitter son domicile, constituent des facteurs déclencheurs.

News
« Se sentir extrêmement seul peut accroître de 14% le risque de mort prématurée chez une personne âgée. L’impact est aussi néfaste que le fait d’être défavorisé socialement » selon John Cacioppo, professeur de psychologie à l’Université de Chicago (USA).
En effet, une étude menée sur un groupe de 20 000 personnes a montré clairement que le sentiment de grande solitude allait de pair avec un sommeil perturbé, une tension artérielle élevée, une altération des cellules immunitaires et un accroissement des états dépressifs. Sources : Huffington Post. 2015

Préserver l’intérêt de votre proche

La vigilance et la bienveillance des proches ne parviennent pas toujours à éviter le pire.
Néanmoins, c’est à la personne âgée de décider si elle est prête à entrer en maison de retraite. Ce choix ne peut pas lui être imposé, sauf urgence médicale, et c’est avec son consentement que les proches doivent l’envisager, dans son intérêt uniquement.
D’autant que plus votre parent sera associé à cette décision, à travers un dialogue apaisé, plus ses chances de bonne intégration en établissement seront décuplées.

En effet, une étude effectuée chez nos voisins belges et portant sur le ressenti des personnes âgées à l’entrée en institution rapporte que 90% des résidents qui ont décidé seuls ou avec un tiers d’intégrer un établissement sont raisonnablement voire très satisfaits de leur nouvelle situation, contre 81% dans le cas contraire. (Source : Concertation des observatoires de la Santé de Wallonie). Et si seulement 42% des sondés avaient une très bonne à bonne image de la maison de repos avant d’y entrer, le taux passe à 85% de satisfaits une fois sur place.
Chez nous aussi, 8 résidents sur 10 déclarent être satisfaits de leur nouvelle vie en établissement selon une enquête de la DREES intitulée « la vie en établissement des personnes âgées du point de vue des résidents et de leurs proches »*. http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/article18.pdf

Assurer son bien-être et sa sécurité

La vie en maison de retraite offre en effet des avantages tels que l’accès à des animations, autour de jeux de société, d’ateliers de cuisine, de jardinage, des séances de relaxation ou de gymnastique douce, des activités thérapeutiques comme la musicothérapie, l’art thérapie dont l’objectif est de stimuler les capacités cognitives existantes et maintenir l’autonomie de la personne âgée le plus longtemps possible.
La plupart des maisons de retraite disposent également d’un salon de coiffure et d’esthétique, de pédicurie, voire d’un espace de balnéothérapie ou encore d’un espace Snoezelen basé sur la stimulation multi-sensorielle, particulièrement bénéfique aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.

Veiller à son alimentation

La restauration constitue un point important. C’est un moment de convivialité pour les résidents. Les régimes alimentaires de chacun se doivent d’être respectés, avec des repas équilibrés et variés ainsi que la possibilité d’être assisté pour les personnes âgées les plus dépendantes, ou présentant des troubles de la déglutition.

Un projet de vie et de soins personnalisé

L’encadrement médical, autour du médecin coordonnateur, des infirmières, des aides-soignants, d’un psychologue, d’un psychomotricien, d’un ergothérapeute, garantit à votre proche un suivi sérieux de son état de santé.
En établissement, le traitement peut être aussitôt ajusté afin d’éviter des complications ou une dégradation rapide.
La personne âgée reste au cœur des préoccupations de l’équipe médico-sociale de la maison de retraite et veille, en relation avec les proches, à sa qualité de vie et de soins.
La prise en charge est évidemment complète pour les personnes les plus dépendantes, elle va de l’assistance à la toilette, à l’alimentation, aux déplacements, que ce soit à l’intérieur de l’établissement ou dans le parc, pour la promenade.
Un ensemble de service qui facilite considérablement le quotidien de la personne âgée.