Quelle maison de retraite choisir ?

Voici un tour d’horizon des principaux modes d’hébergement dédiés aux personnes âgées valides, semi-valides ou dépendantes.

Selon votre état de santé et votre projet de vie et de soins, nous pouvons vous accompagner de manière personnalisée dans la recherche d’un des types de structures suivants, partout en France.

1. Le foyer logement ou Résidence Autonomie

2. La résidence service

3. La maison de retraite traditionnelle

4. La maison de retraite médicalisée

5. L’établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

6. L’EHPAD spécialisé Alzheimer

7. L’Unité de soins longue durée (USLD)

8. L’Unité de vie Cantou (Centre d’Animation Naturel Tiré d’Occupations Utiles)

9. Les Unités d’Hébergement Renforcées (UHR)

10. L’Unité Cognitivo-Comportementale (UCC)

11. L’Unité de soins longue durée (USLD)

1. Le foyer logement est tout à fait adapté aux personnes âgées encore relativement autonomes. Il offre un passage en douceur du domicile à la vie en collectivité. La personne dispose d’un studio équipé, ou pour un couple d’un petit appartement. Elle bénéficie de services en commun tels que la restauration, la blanchisserie, les animations ainsi que de la présence d’un gardien. On compte actuellement quelques 3000 foyers logements en France, en milieu urbain ou rural.
Bien souvent, ils sont gérés par le centre communal d’action sociale (CCAS) ce qui permet des tarifs étudiés pour les revenus modestes.

Nouveau: Le foyer logement vient d’être rebaptisé « Résidence Autonomie »dans le cadre de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement.

Structure intermédiaire entre le logement privé et la maison de retraite, la résidence autonomie s’adresse aux personnes relativement autonomes, à savoir classées en GIR 4, 5 et 6 et ne nécessitant pas de soins au moment de leur entrée. Elle peut accueillir des couples et des personnes âgées de plus de 60 ans. Toutefois, il est prévu de réserver 10 à 20% des places dans chaque Résidence Autonomie à des personnes devenues plus dépendantes (GIR 1, 2 et 3)au cours de leurs séjours afin de leur éviter un nouveau changement de domicile.

Pour être aux normes, les résidences autonomie doivent disposer d’un service de restauration, de gardiennage et de sécurité, proposer l’entretien et la blanchisserie ainsi que différentes animations  relatives à la prévention de la dépendance.

2. La résidence service représente également une bonne alternative pour les séniors valides à semi-valides qui souhaitent garder leur indépendance tout en profitant d’une vie sociale conviviale dans un cadre sécurisé et adapté aux personnes âgées. Les appartements de type 1 ou 2 sont équipés, le retraité peut personnaliser son logement par son propre mobilier. La résidence service propose tout un panel de prestations à la carte : Activités, restauration, espace-forme, blanchisserie. Les résidents, locataires ou propriétaires, doivent régler des charges fixes et mensuelles, comprenant entre autres, le gardiennage.
3. La maison de retraite traditionnelle : Publique ou privée, la maison de retraite traditionnelle, à savoir non médicalisée, s’adresse tout particulièrement aux personnes âgées encore relativement autonomes, ou en perte d’autonomie. Elle a pour mission d’accueillir en toute sécurité et dans un environnement confortable, les personnes âgées de plus de 60 ans valides ou semi-valides. Celles-ci peuvent bénéficier d’une vie sociale, à travers des animations variées (jeux de société, ateliers, gymnastique douce), des sorties organisées, d’une restauration de qualité, et d’une surveillance de jour comme de nuit.
60% des maisons de retraite existantes en France sont publiques. Cela signifie qu’elles dépendent du secteur public et fonctionnent sous l’autorité du Centre d’Action Sociale, de l’Assistance Publique ou d’un centre hospitalier. Le tarif de la maison de retraite publique dépend du Conseil Général du département. Elle est habilitée à l’aide sociale à l’hébergement.
La maison de retraite privée, appartient généralement à une caisse de retraite, une mutuelle, un groupe hôtelier, une fondation ou une association à but non lucratif de type 1901.
Son tarif est plus élevé que dans le public, et elle est rarement habilitée à l’aide sociale à l’hébergement, toutefois d’autres prestations sociales et déductions fiscales permettent de faire baisser la facture mensuelle.
4. La maison de retraite médicalisée convient tout à fait aux personnes âgées dépendantes, à différents degrés, et nécessitant une assistance au quotidien.
Forte d’une équipe médicale complète : médecin coordonnateur, infirmiers, aides-soignants, kinésithérapeute, psychologue, psychomotricien, orthophoniste, la maison de retraite médicalisée prend en charge les personnes âgées souffrant de multiples pathologies.
De plus, des activités sociales et thérapeutiques sont régulièrement proposées aux résidents.
On compte 7225 maisons de retraite médicalisées en France. Un grand nombre d’entre elles se sont spécialisées dans l’accueil des patients Alzheimer.
A noter que la partie soins est entièrement financée par l’assurance maladie.
Reste à la charge du résident, la partie hébergement qui varie selon les régions et les standings ainsi que la partie dépendance -évaluée selon les critères de la grille Aggir.

5. L’établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) accueille essentiellement les personnes âgées classées parmi les plus dépendantes (GIR 1 et 2) et nécessitant une assistance rapprochée. Pourvu d’un encadrement médical important, avec généralement une personne qualifiée pour trois résidents, et d’un équipement parfaitement adapté aux pathologies liées au grand âge. L’EHPAD est signataire d’une convention tripartite avec l’assurance maladie et le conseil général du département.

6. L’EHPAD spécialisé Alzheimer comprend une unité de vie protégée entièrement dédiée aux patients Alzheimer. Le personnel médical y est plus nombreux et particulièrement formé aux approches thérapeutiques des personnes désorientées. Seule, une vingtaine de résidents environ est prise en charge au sein même de l’unité de vie Alzheimer : Espace de déambulation, systèmes anti-fugue et anti-chute garantissent une sécurité maximale aux patients Alzheimer. Des ateliers de stimulation des sens visent également à préserver les capacités cognitives existantes.

7. Les Pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) situés au sein des EHPAD proposent en journée à des groupes de 12 à 14 résidents présentant des troubles du comportement modérés, comme l’agitation, l’irritabilité, la déambulation, le repli sur soi, l’apathie, la dépression, des activités sociales et thérapeutiques au sein d’un espace de vie spécialement aménagé, bénéficiant d’un environnement rassurant et permettant la déambulation.

8. L’Unité de vie Cantou (Centre d’Animation Naturel Tiré d’Occupations Utiles) à vocation familiale accueille au sein de la maison de retraite, de l’EHPAD ou en unités indépendantes un nombre restreint de patients (maximum 20 personnes) souffrant généralement de troubles du comportement ou de la maladie d’Alzheimer.

9. Les Unités d’Hébergement Renforcées (UHR) sont prévues pour les résidents ayant des troubles perturbateurs sévères du comportement. Ce sont des petites unités, accueillant nuit et jour 12 à 14 malades. A la fois lieu d’hébergement et lieu d’activités, ces unités sont animées par des professionnels spécifiquement formés : les assistants de soins en gérontologie, un psychomotricien et/ou un ergothérapeute.
10. L’Unité Cognitivo-Comportementale (UCC) fait partie de la palette des unités spécifiques pour malades d’Alzheimer présentant des troubles du comportement. Située à l’hôpital, au sein des services de soins de suite et de réadaptation, elle accueille un nombre restreint de patients. France-Alzheimer fait état de 78 UCC opérationnelles en 2013 sur un objectif de 120. Le patient y est hébergé pour une durée limitée, notamment en période de crise.

11. L’Unité de soins longue durée (USLD) située au sein de l’hôpital héberge les personnes nécessitant les soins les plus lourds ainsi qu’une surveillance médicale constante.