Trop de café accélère le déclin cognitif chez les personnes âgées
C’est en effet la conclusion d’une vaste étude italienne menée pendant plus de 3 ans sur 1445 participants âgés de 65 à 84 ans. Les résultats, publiés dans le Journal of Alzheimer’s Desease de Juillet 2015, confirment qu’en vieillissant il faut adopter une consommation de café « raisonnable » et ne surtout pas l’augmenter, sous peine de voir les risques de déclin cognitif multipliés par deux…
Si le café stimule et améliore parfois les performances cognitives, il doit être consommé avec modération passé 65 ans, au regard du risque accéléré de déclin cognitif, stade précédant une éventuelle survenue de la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence.
Mieux vaut se limiter à une à deux tasses par jour et pas plus. Si tel est le cas, aucune inquiétude à priori, ce sont les surtout les changements dans la consommation de café, avec une augmentation des prises en vieillissant qui aurait un impact délétère sur la santé des séniors avec à la clé, outre le déclin cognitif, un risque accrue de survenue de démence et de maladie d’Alzheimer.
Ainsi, un article publié dans Santé Log*, explique que:
« Les sujets cognitivement sains au départ de l’étude qui ont augmenté, au fil du temps, leur consommation de café de plus d’une tasse de café par jour ont un risque 2 fois plus élevé de déficience cognitive légère, que ceux qui ont réduit, d’au moins 1 tasse de café par jour, leur consommation de café.«
- Ceux qui ont conservé les mêmes habitudes de consommation ont un risque 1,5 fois plus élevé de déficience cognitive légère, que ceux qui ont réduit leur consommation de café.
- Ceux qui consomment habituellement une quantité modérée de café, soit 1 ou 2 tasses de café par jour, présentent un risque réduit de déficience cognitive légère par rapport à ceux qui ne consomment jamais ou rarement, de café.
En conclusion, à un âge avancé, il est préférable d’opter pour une consommation de café modérée et régulière et ne pas augmenter cette consommation avec l’âge.
Bénéfique et avec des effets neuroprotecteurs selon l’âge, la caféine doit être mesurée en vieillissant. D’autres études devraient en dire plus sur son incidence dans le développement ou non des maladies neurodégénératives…
