La maladie d’Alzheimer, qu’est ce que c’est ?

Elle a été découverte pour la première fois en 1906 par le neurologue allemand Aloïs Alzheimer. Longtemps nommée «maladie de la mémoire», cette maladie neurodégénérative s’exprime par une disparition progressive des neurones.

Celle-ci est responsable des pertes de mémoire, mais également des troubles de l’orientation, du langage, de la marche, et enfin du comportement.
Les troubles cognitifs apparaissent progressivement, puis s’amplifient et se généralisent. Viennent ensuite les troubles comportementaux.
On note 5 stades d’évolution de la maladie d’Alzheimer : Léger, modéré, moyen, sévère et enfin très sévère.

Comment ?

Le processus de dégénérescence du cerveau est provoqué par deux phénomènes observés scientifiquement :

D’une part, à cause d’une anomalie de la protéine Tau, située au cœur des neurones. Son dysfonctionnement entraine la dégénérescence neurofibrillaire, puis la mort des neurones.
D’autre part, la formation de plaques amyloïdes, dites plaques séniles, à l’extérieur des neurones empêche la connexion entre elles.

Ce qui conduit également à la mort des neurones et à l’atrophie du cerveau, soit une réduction de sa taille.
Ce sont ces lésions cérébrales qui sont à l’origine des troubles de la mémoire, de l’orientation, puis du langage, du comportement et de la marche.
Pour l’heure irréversible, la maladie d’Alzheimer bénéficie de traitements médicamenteux atténuant les symptômes, tandis que des activités thérapeutiques dédiées visent à maintenir les capacités cognitives existantes du malade d’Alzheimer.