Notre dossier sur les maisons de retraite: Rester autonome le plus longtemps possible

La vie en maison de retraite contribue t-elle à prolonger l’autonomie des personnes âgées? C’est en tous cas l’objectif poursuivi par l’équipe médico-sociale chargée d’établir pour chaque résident un projet de vie et de soins personnalisé.

Outre un suivi médical sérieux qui permet de prévenir toute complication et aggravation de l’état de santé, sont proposées régulièrement aux pensionnaires de nombreuses activités thérapeutiques afin de stimuler leurs capacités cognitives et psychomotrices. C’est ainsi que l’on peut parvenir à retarder l’entrée dans la grande dépendance.

Des activités variées et toujours encadrées

Au-delà de l’assistance pour les gestes essentiels de la vie courante, comme se lever, se laver, se déplacer, s’alimenter, les personnes âgées dépendantes peuvent également bénéficier en maison de retraite d’une véritable vie sociale autour d’animations adaptées : ateliers manuels, jeux de société, ateliers de cuisine, de peinture, de chant, sorties culturelles, qui sont autant d’occasions de rencontre et de partage avec les autres résidents. Loin de la solitude et de l’isolement trop souvent subis à domicile.
Or, plus une personne âgée est stimulée par un environnement extérieur actif, vecteur de lien social, mieux elle se porte.
C’est également l’objectif des rencontres intergénérationnelles qui se développent au sein des établissements, avec la visite d’enfants des écoles voisines, pour des spectacles, des chorales, ou le temps d’un goûter.
De plus, en participant à des activités thérapeutiques, comme la musicothérapie ou le jardin thérapeutique, dispensées par des art-thérapeutes formés aux spécificités des patients désorientés, les personnes âgées conservent plus longtemps leurs capacités cognitives.
Ces méthodes douces sont désormais considérées comme des approches non médicamenteuses bénéfiques dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Elles permettent de réduire l’anxiété, l’agitation et ont un impact positif sur l’endormissement et les troubles du sommeil, permettant dans le meilleur des cas de diminuer les doses d’anxiolytiques et de neuroleptiques.
Ainsi, plus entourée et mieux suivie médicalement, la personne âgée peut effectivement avoir une plus grande qualité de vie en maison de retraite et rester autonome le plus longtemps possible.