La maladie de Parkinson : Quel impact au quotidien ?

Parce qu’il s’agit d’une maladie lente et évolutive, la maladie de Parkinson requiert une prise en charge adaptée aux différents stades.

Stade modéré de la maladie de Parkinson :

Dans les premiers temps, le traitement médicamenteux et des séances de rééducation régulières vont offrir au patient une meilleure qualité de vie, avec une diminution significative des symptômes.
La rééducation pratiquée à domicile ou en établissement permet de réapprendre les bonnes postures afin d’atténuer les douleurs.

Les exercices musculaires aident à rester tonique et contribuent à une meilleure maitrise des mouvements, notamment la coordination des gestes.
Ainsi, à raison de deux à quatre séances par semaine de rééducation adaptée, le malade de Parkinson peut améliorer ses difficultés à se déplacer et à écrire.
La pratique régulière d’activités physiques telle que la marche, le vélo, la natation et le yoga sont tout à fait recommandées. Elles contribuent à améliorer la souplesse musculaire et l’équilibre, à réduire la rigidité et le stress qui aggrave les symptômes, et de ce fait va prolonger plus longtemps l’autonomie de la personne.
Stade avancé de la maladie de Parkinson

La présence permanente d’un proche aidant devient indispensable pour assister le malade au quotidien.
Et cela, en raison des difficultés grandissantes à se déplacer, caractérisées par la marche à petits pas glissés et les bras collés au corps ainsi que de nombreuses douleurs aux articulations du fait de la rigidité musculaire, des tremblements souvent très handicapants, accentués par la fatigue, le stress et les bouleversements.
On note également des problèmes de déglutition, une hyper salivation, un ralentissement des muscles intestinaux entraînant des problèmes de constipation importants et pouvant conduire à une obstruction intestinale totale. La perte de poids est à surveiller de près.
Par ailleurs, des troubles psychiques et du comportement, des hallucinations, peuvent survenir et entraîner une confusion mentale ou une démence.
C’est généralement à ce stade que se pose la question de l’entrée en maison de retraite médicalisée ou en EHPAD.